La fête au bureau

Javier a la réputation d’être un bon superviseur et il est apprécié par son équipe. Il a le souci du détail et s’efforce de traiter tout le monde de manière juste et équitable.

Lors d’une récente fête d’anniversaire au bureau, des blagues inappropriées ont été racontées. Bianca a ri aux blagues et en a même raconté une elle-même. Elle ne semblait pas offensée par la conversation, et Javier ne voyait pas la nécessité d’intervenir puisque tout le monde semblait s’amuser.

Par la suite, elle a mentionné à Javier qu’elle trouvait le ton de la fête offensant et un peu excessif. Pourtant, Javier n’a pris aucune mesure.

Maintenant, deux mois plus tard, le travail de Bianca en pâtit. Elle arrive souvent en retard et a manqué des échéances avec des clients importants. Javier devra probablement licencier Bianca pour cause de mauvais résultats.

Après avoir reçu un dernier avertissement pour sa performance, Bianca pense qu’elle a été traitée injustement. Elle se souvient de la conversation de la fête d’anniversaire et, dans son état d’esprit actuel, décide qu’elle a été offensée et dépose une plainte pour harcèlement sexuel.

Elle dépose donc une plainte pour harcèlement sexuel auprès de la Commission pour l’égalité d’accès à l’emploi (EEOC).

À ce stade, les dispositions de non-représailles de la loi permettent d’examiner de près toute mesure défavorable qui pourrait être prise à l’encontre de Bianca à l’avenir.